Je m'appelle Ingrid, je suis belge à l'origine de la création du Maasai Giraffe Eco Lodge.

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Il y a 5 ans, lors d’un safari dans le Nord,  j'ai séjourné une semaine dans la zone de conservation du lac Natron,  je suis tombée sous le charme de cette région, sauvage, indomptée.

La vallée du rift, le volcan Ol Donyoi Lengai, encerclent cette large plaine désertique.

Seuls les Maasais peuvent y survivre.

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Fascinée par leur culture,  je fut touchée par l’humilité de ces hommes et de ces femmes qui vivent dans le dénuement le plus total, par la rudesse de leur vie, qui ont pour seule fierté leurs bêtes.

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Je me suis mise à rêver de passer un moment de ma vie, là.  Et pour me donner les moyens d'y rester, j'ai décidé de me faire construire une petite maison sur un lopin de terre octroyé par le village.

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Le matin, j’avais le loisir d’observer les troupeaux de girafes, qui doucement revenant de la rivière,  laissaient leur place, dans ce paysage infini,  aux troupeaux de zébus sacrés. 

En file indienne, les bêtes qui, dans la poussière que soulèvent leurs sabots, disparaissent dans l’immensité de la plaine en quête du peu d’herbe qui résiste sur ces terres brulées par le soleil.

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Durant mes longs séjours, j’ai appris à interagir avec mes voisins Maasais, les femmes venaient chercher de l’eau, les enfants curieux venaient me rendre visite, les guerriers se demandaient ce que venait faire cette mama muzungu. (blanche)

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J’ai appris à les aimer.  Aux travers de regards et de sourires échangés, de temps passé ensemble,  ils m’ont adopté.

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Peu à peu, l’idée m'est venue de créer un camp, et ensuite,  pourquoi pas un lodge !

Un commerce équitable, qui pouvait  attirer plus de touristes, créer des emplois et offrir du travail aux guides locaux, tout en valorisant leur culture.

 

Maasai giraffe s'est concrétisé, j'étais prête à me lancer dans un nouveau rêve.

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Ayant le privilège d’être intégrée dans la communauté et d’avoir gagné leur confiance, je me suis lancée cœur et âme dans ce nouveau projet d’immersion au sein de familles de la région et réussir à créer ainsi des liens entre les différentes cultures.

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Je souhaite partager avec d'autres muzungu, le bonheur de faire partie du clan.  Quelques jours, dans la simplicité, le partage d’un mode de vie précaire, faire l’expérience de vivre dans l’instant présent, au cœur de la beauté majestueuse des terres Maasai.

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